Une compétitrice du RCM nous parle

Vous connaissez certainement Julie Kovacs , une des jeunes compétitrices du RCM. Elle est partie cette année, une fois le bac obtenu, pour continuer ses études à Lyon. Elle nous raconte ici son parcours de compétitrice. Voici la première partie de son récit, la deuxième suivra bientôt.

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Julie en plein effort aux 10 km de Mulhouse

Premier contact avec l’aviron

J’ai commencé le sport lorsque j’avais 11 ans. J’étais allée au « Vitel sport » de Décathlon où tout le monde pouvait essayer les sports qui étaient pratiqués dans la région. Avant d’y aller, j’avais déjà en tête de me mettre au tir à l’arc. J’avais essayé cette discipline au tout début de la journée et mon inscription était déjà bouclée. Après on avait continué à faire le tour des stands. Mon grand-frère à ce moment-là s’était inscrit à l’aviron. J’avais essayé en même temps que lui mais jamais je n’aurai imaginé que plus tard je remonterai dans un bateau d’aviron pour faire de la compétition. La profondeur de l’eau me terrorisait tellement que je n’osais pas bouger de peur de me retourner et avec le courant je m’étais retrouvée de l’autre côté du lac coincée dans les roseaux. Le bateau de sécurité était venu me chercher et les encadrants m’avaient dit que si je venais au club je serai plus à l’aise. Je n’étais pas encore prête mais apparemment mon destin était tout tracé !

Un rêve inaccompli

J’ai passé 4 ans ensuite au volley ou je ne vais pas m’étaler. Ça a été pour moi une très grande aventure pendant laquelle j’ai récolté beaucoup de médailles dont deux titres de championnes de France et une rapide sélection en équipe nationale. Une aventure qui s’est malheureusement mal terminée. C’est avec ce sport que j’ai commencé à rêver de haut-niveau, des jeux olympiques et que chaque entraînement je les comptais comme des pas vers un possible succès. Et bien sûr je ne regrette rien ! Ça m’a apporté beaucoup de « maturité » et sans y être passé je pense que ça aurait été très dur pour moi d’arriver au niveau auquel je suis en aviron.

Première expérience en compétitions d’aviron

J’avais longtemps hésité entre le kayak et l’aviron. J’avais essayé le kayak en premier et j’avais encore peur de tomber à l’eau mais beaucoup moins. En tout cas j’avais vraiment l’intention de choisir ce sport, même après avoir essayé l’aviron. Mais mon grand-frère, Thomas, et ma famille m’encourageait plus à aller vers l’aviron et j’ai essayé une deuxième fois et puis une troisième encore. Et j’ai continué pendant tout l’été avant de me décider, non sans doutes. A la rentrée, Thierry Richard, le coach du club m’a mise dans un bateau bien plus léger et j’ai tout de suite apprécié. Mon frère Thomas était là pour me suivre et m’améliorer techniquement et très vite je rejoignais le groupe des jeunes compétiteurs. J’avais du mal au début parce que c’est un sport très physique et très douloureux. Surtout que je me faisais toujours rattraper lors des exercices contre la montre. Ma première compétition a bien failli me dégoûter. J’ai souffert pendant les 20 longues minutes de cette course de 4000m mais après l’avoir passé, je n’avais qu’une envie c’était de continuer parce que j’avais découvert que je pouvais tenir la douleur alors que mille fois je me suis supplier d’arrêter de ramer. La compétition suivante a été le test ergo. Encore une fois je me suis promis qu’après l’avoir terminé je changerai de sport. J’en voulais encore plus. Puis le deuxième test ergo est arrivé. Celui-là, nous avions dû nous déplacer sur Paris pour le championnat de France. Il y a une chose que j’ai oublié de dire avant mais qui est vraiment omniprésent depuis que je fais de la compétition en aviron : le stress. Et cette fois-ci il m’avait vraiment embêté. Nous devions faire un 500m à fond la veille du départ et j’avais déjà la boule au ventre. Je l’avais terminé avec le sang dans la gorge et je suis tombée malade le soir-même. Ça avait été l’épisode le moins sympathique de l’année parce que je n’ai presque pas dormi et le lendemain je me retrouvais face aux meilleures potentiels physiques de toute la France pour une course qui s’annonçait très piquante. Pendant la course je me suis tellement répété qu’il ne fallait pas que je pense à la douleur que je n’avais même pas remarqué que j’étais trop en jambe et c’est physiquement que j’ai craqué finalement. J’avais terminé la course tant bien que mal et pour ça j’étais très contente.

La suite au prochain numéro….

Vous apprendrez les malheurs et les suucès de Julie  et ses impressions du RCM

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2 commentaires pour Une compétitrice du RCM nous parle

  1. pacetti patricia dit :

    Bonjour,

    Pourriez-vous me retirer de la liste de diffusion et envoyer les messages à :

    alexandre.schermann@gmail.com

    En vous remerciant,

    Cordialement,

    Patricia PACETTI

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